Blogger, blogger , j’ai tendance à blogger ! Comme d’hab, on s’emporte trop vite ! (Attention cet épisode n’est compréhensible que par les moins de 25ans).
Pour info, Tania et Nicolas ont choisi de prendre deux chemins différents. Ils ne sont plus ensemble quoi ! Ils sont vraiment tops, ils sont d’accord pour que je publie le second et dernier épisode que je vous avait promis ! Vous en connaissez beaucoup des personnes aussi FLEX ?
Si vous avez lu le premier épisode (ici) vous savez que lorsque l’on part avec la voiture de Nico, il faut impérativement se munir de bouchons pour préserver ses mignonnes esgourdes. Auquel cas, les mélodies rugissantes vont vous bousiller les feuilles ! (les bouchons on ne les a toujours pas !)
La montagne ça vous gagne. Motivés comme jamais nous approchons du spot de randonnée. Bougeotte dans la voiture, un déluge de routes zigzagantes, ça tourne et retourne. Le soleil s’est fait la malle mais nous pénétrons un voile blanchâtre très épais, c’est un véritable aquarium de brouillard. On a l’impression d’être les acteurs de «How High» mais sans «Ivory» ! On se gare à coté d’une aire de pique-nique où siège une énorme table en pierre. Parfait, il est midi mais il fait froid. Nico est l’homme de la situation, il dégaine une bouteille de rouge pour accompagner nos sandwiches préparés avant le départ. Réchauffés, on part à l’assaut d’un chemin à 45°, c’est un casse-patte d’entrée de jeu. Ça monte, monte, tout comme mon inspiration! Y’a des feuilles partout, il faut faire des images. Le duo se prête au jeu, on s’arrête tout les 20 mètres tellement le cadre est beau. Voila une séance photo de couple comme je les aime. Je cherche plus à retranscrire une ambiance, un style, un état d’esprit plutôt que de belles images sans histoire.
A plus de 1000 mètres d’altitude les nuages s’accrochent et se déroulent des montagnes. Nous voilà chasseurs de nimbus. On brusque la cadence pour arriver en haut de « ze big mountain ». Au court de ce rythme effréné, on tombe sur des mouflons. J’aime bien ce nom, MOUFLON, c’est drôle non !? On continue à toute « berzingue » en espérant que le troupeau ne nous charge pas. Parce que si c’est le cas, à part galoper comme des cinglés en gueulant vers le ciel : « haaaaaaaaaaaaaa » , je ne sais pas trop ce que l’on aurait pu faire… Je tente une photo mais je suis trop loin pour que ça donne quelque chose de bien. Tant pis la lumière tombe, il faut arriver au sommet avant la nuit.
Ça y est, l’objectif est atteint. Les mouflons nous narguent en contrebas puis on fait quelques images de la pénombre qui s’abat sur nous. Le brouillard est de plus en plus dense et en quelques secondes la visibilité est nulle. #GrosseGalére #TaniaLangoisse #BearGrylls. On tourne en rond, heureusement que Nico avait une super torche de chantier mais il a aussi toujours un souci avec les batteries, elles ne sont jamais «Full»… On réussi à trouver le chemin que nous avions empruntés 30 minutes plus tôt !
Nous descendons sur le plateau du Caroux, nous sommes en sécurité maintenant. Sauf que Tania est une citadine pur jus, une Parisienne quoi ! ? La phobie du noir dans un monde « sur »naturel la scotche littéralement à son petit Nicolas qui tient la torche de son bras gauche et sa belle de l’autre. Autant vous dire que l’on n’avance pas à la vitesse du faucon millenium. Heureusement les générations précédentes ont pensé à baliser les chemins avec des petites pyramides de cailloux. On arrive vers la foret à tâtons, c’est à peu prés par la … Euhhhh en fait non! Pas grave, il nous reste de la Goudale #GrosGorgeons #PuDeLumiére #WarningPuDeBiere. La batterie est dead. On se poile de rire, Tania craque, en extase de peur. La mort est proche ! Pourtant on se raconte des blagues non conformes mais rien n’y fait. La peur du mouflon avide de petite chair de parisienne se fait sentir ! On sort la torche de secours à dynamo pour éclairer la situation. « tourne et retourne». Des sons craquellent, ils s’approchent » Qu’est ce qu’y c’pass ? « . Une aura malveillante plombe la foret. Du jaune plein la gueule, obscurité faciale, ça clignote dans mon esprit, 18 goudales sifflées au tempo du brouillard. Apéro sidéral. « Tourne et retourne la dynamo bordel ! ». Nico a les yeux tout brulés, un cratère s’ouvre devant nos pupilles obscures. « Tourne et retourne la dynamo, qu’est ce qu’y ce passe !? » #Wtf!, c’était moins une ! Une coulée gluante, boueuse ramasse tout sur son passage, on a failli boire la tasse. La vie ne tient qu’à un fil ! Il faut partir ! On s’prend par la main. On s’chauff, on rentre !
Toutes ces années passées à regarder Man VS wild m’ont enfin servi. Nous slalomons autours des arbres pour garder le cap vers la civilisation. Le brouillard c’est cool mais ça laisse de l’humidité sur le sol. On à le droit à quelques cabrioles sympas, on se tape le cul par terre à tour de rôle ! Par Toutatis, à travers les branchages, on aperçoit des scintillements. Mais oui, c’est l’éclairage du village ou nous avions ce midi absorbé moult boissons. (Pardonnez ma rechute verbale, voir intro épisode 1). Plus que quelques centaines de mètres avant de retrouver la sortie vers le village et sa bonne table.
Enfin arrivés après plusieurs heures de galère dans l’obscurité. Tout ça pour 5 malheureux kilomètres ! C’est quand même une histoire de barjo. Je vous laisse deviner ce qui est romancé car 80 % de cet épisode est vrai. Après tout nous sommes que 3 jeunots qui s’encanaillons le weekend ! On s’est même payé un ptit bain dans une fontaine à 3 degrés sur le chemin du retour. Et tout ça pour le délire. Pas belle la vie ?!
Conclusion : Tout le temps que j’ai passé à regarder les émissions de survie s’est avéré payant. Grâce à Bear Grylls, j’ai pu réaliser une séance photo de couple qui déchire et rapporter du contenu intéressant à la civilisation, le tout sans blessures ! Une belle expérience sensorielle qui nous rapproche de nos origines animales et me permet de mettre à jour mon site-web !
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A+ dans le turfu.
Photographe de mariage & couple nous capturons l'amour, le fun & la joie et nous le faisons bien ! Basés dans le sud de la France nous nous déplacons partout où vous voudrez bien nous emmener !
